Journal municipal - MARS 2010 - expression des élus de Gauche
La commune : l’indispensable maillon de proximité pour l’action sociale
Le type de société qu’on nous tricote en haut lieu, notamment par le biais de la Révision générale des politiques publiques, est une machine – infernale – à fabriquer de la précarité. La réforme des services publics (hôpital, éducation, Poste, etc.) vise, sous couvert de modernisation libérale, à limiter la portée de l’État dans ses missions. Pourtant, si la France a mieux résisté à la crise que d’autres pays, c’est bien grâce aux systèmes de protection des plus fragiles, systèmes basés sur la solidarité. Mais l’effet d’amortisseur a ses limites. On en mesure l’impact : pendant que le Gouvernement casse méthodiquement le “bouclier social”, la population sans et à petits revenus vit de plus en plus mal, les classes moyennes subissent elles la détérioration de leur niveau de vie.
Dans ce contexte, c’est la solidarité de proximité qui est sollicitée à plein. Si l’action sociale de la commune doit permettre de “limiter les dégâts” en fonction des moyens qu’elle se donne et hors de tout clientélisme, elle ne peut remplacer une réelle volonté politique à l’échelon national.